Le TC Liévin encore plus ambitieux

Après une année 2017 très réussie, le club du Pas-de-Calais a encore étoffé son effectif afin de poursuivre son ascension dans la hiérarchie des clubs de triathlon français. Le coup d’envoi du Grand Prix sera donné ce week-end. On a hâte.

 

2016 : Liévin est sacré champion de France de D2

2017 : la saison de D1 démarre “à la maison”, à Dunkerque. Idéal pour se lancer en terrain connu. Résultat très positif : 5ème. Les deux étapes suivantes seront moins abouties : 8ème à Valence, puis 10èmeà Embrun. Le meilleur est à venir : premier podium à Quiberon, à la 3èmeplace, avec deux athlètes dans le top 10, Andrea Salvisberg et Alois Knabl. Puis 5èmeà Nice, avec la satisfaction de retrouver un très bon David Hauss. Et, au final, le club se classe 5èmedu Championnat.

Automne 2017 : Laurent Szewczyk étant un homme passionné et ambitieux pour son club, il ne se contente pas de conserver un effectif qui tenait déjà la route : il le renforce. Et pas qu’un peu ! Avec deux garçons qui vont positionner encore plus le club à l’avant de la course, puisque ce sont deux nageurs hors pair : l’ex-Pisciacais Raoul Shaw, habitué de la pole position à T1 sur le Grand Prix et le Slovaque Richard Varga, habitué de la pole position à T1… sur les épreuves ITU. Et comme le club aime aussi le côté familial, outre Raoul qui rejoint son frère Karl Shaw, Florin Salvisberg courra aux côtés de son frère Andrea.

Printemps 2018 : en examinant les effectifs des clubs de D1, le Triathlon Club de Liévin a tellement d’allure qu’il figure parmi les tout meilleurs. L’objectif logique sera de faire mieux que la 5èmeplace obtenue en 2017. Le rêve serait d’accéder au podium. Possible ?

 

Un calendrier dense et des effectifs variables

 

Pour répondre à cette question, examinons ce qui caractérise ce Grand Prix. Que la compétition soit de très haut niveau et attire les meilleurs athlètes du monde, personne n’en doute. Les effectifs de certains clubs sont absolument étourdissants, à l’image de l’EC Sartrouville qui compte dans ses rangs Alistair et Jonathan Brownlee, Javier Gomez, Mario Mola, Kristian Blummenfelt, Henri Schoeman et Fernando Alarza. Mais combien de fois avons-nous vu ces athlètes au départ en 2017 ? Rarement, voire jamais (à l’exception du Norvégien). Et qui a été l’athlète le plus performant sur l’ensemble de la saison ? Le Français Raphaël Montoya !

Le calendrier international est tellement chargé et les athlètes de haut niveau mondial sont tellement sollicités qu’ils viennent souvent une ou deux fois, plus rarement trois fois, disputer les étapes du Grand Prix sous les couleurs de leur club français.

Il en sera encore de même ce dimanche, puisque pendant que ce Grand Prix démarrera à Valence, beaucoup d’athlètes français et étrangers courront à Yokohama sur une épreuve WTS qui lance la chasse aux dossards pour les JO de Tokyo.

 

 

Quid des meilleurs Liévinois ?

 

Beaucoup de clubs seront donc amputés de quelques uns de leurs meilleurs éléments dans la Drôme. Et Liévin n’échappera pas à la règle. Trois athlètes seront au Japon : Richard Varga (Svk), Andrea Salvisberg (Sui) et Alois Knabl (Aut). Deux autres seront retenus par des compétitions nationales : Jonathan Zipf (All) et David Castro (Esp). De plus, David Hauss, qui a ressenti une douleur cardiaque lors d’un trail à Madère, a stoppé la compétition dans l’attente  d’un test d’effort. On croise les doigts pour que le chat noir qui avait délaissé le club l’an dernier ne revienne pas et pour que David puisse continuer à vivre sa passion, car cet épisode nous remémore forcément ce qui était arrivé à Laurent Vidal. A Valence, on devrait donc redécouvrir Raoul Shaw, découvrir Florin Salvisberg et retrouver les “anciens” Karl Shaw, Luke Penney et Anthony Haynes (Gbr). Inutile de se livrer au jeu des pronostics : tous les clubs majeurs étant affectés par les absences, les cartes sont redistribuées et la course de dimanche sera particulièrement ouverte entre les 16 clubs engagés sur ce Championnat.

 

 

Eric Cattiaux