Portrait de la Team Gravelines Triathlon Head qualifiée pour ÖtillÖ 2021

Article réalisé par Swimrun France

La paire française Gravelines Triathlon Head, écume le circuit swimrun ÖtillÖ depuis peu. Or nous avons l’impression que Rémi et Guillaume sont là depuis toujours tant ils thésaurisent dans leur besace de nombreuses victoires et podium sur le circuit international. Ils constituent une des meilleures chances française à pouvoir rivaliser avec les suédois lors des prochains championnats du monde de Stockholm le 6 septembre 2021. Les nordistes français dameront-ils le pion à leurs homologues suédois ?

A] 📍Swimrun France: Bonjour. Pouvez vous vous présenter en quelques lignes ?

Guillaume Heneman : 36 ans 2 enfants avec Anne-Laure D. Directeur technique Gravelines triathlon. Triathlon et transition swim run. 
Rémi Mariette : 21 ans, Sapeur Pompier Professionnel depuis 2019 dans le nord de la France. Nageur jusqu’à mes 11 ans puis entré au club de triathlon suite à une compétition qui le faisait découvrir la discipline (triathlon de Gravelines)

Crédit photo : Akuna Matata

B] 📍SRF : Comment avez vous connu le swimrun ?

GH: Après sollicitation pour courir en équipe sur la finale ÖtillÖ en 2017
RM: C’est Guillaume qui m’a fait découvrir cet enchaînement. 

C] 📍SRF : Quel est votre histoire avec le circuit ÖtillÖ ?

GH: nombreux podiums, en fait il me manque que Utö 4eme avec Rémi cette saison (Ndlr, il y a 10 World Series). Et 6ème sur la finale en 2017. Plusieurs 1ère place depuis notre collaboration avec Rémi. 
RM: Je suis entré sur le circuit ÖtillÖ en 2019 avec un ami du club à Cannes en décrochant la 2ème place.  Notre première course ensemble s’est faite sur ÖtillÖ Malte par une victoire. Ensuite s’est enchaîné 2 victoires à Engadin et une 4ème place à Utö récemment.

D] 📍SRF : Comment s’est formé votre binôme ?

GH: Tout est dit ci dessous ☺️😉
RM: Guillaume est mon entraîneur depuis 10 ans environ. C’est suite à des entraînements partagés ensemble lors de la préparation de Guillaume pour ÖtillÖ que notre duo s’est créé. Nous sommes complémentaires en course et à l’entraînement, l’une des clés les plus importantes sur une sport tel que le Swim-Run.

E]📍SRF : Comment avez vous programmé vos entrainements et compétition dans l’optique de la qualif et les championnats du monde ?

GH: la qualif n’était pas trop un soucis. Concernant la prépa pour les mondes nous nous sommes entraînés en ajustant les séances après chaque semaine, chaque compétition ou bilan. 
RM: Nous avons la chance de s’entraîner très régulièrement ensemble. Une période de repos était importante suite à l’enchaînement de courses et entraînements en juin et début juillet. Il nous reste 6 semaines maintenant pour placer de grosses séances volumineuses tout en restant prudents sur la récupération.

Crédit photo : Akuna Matata

F] 📍SRF : Quel sont vos plus beaux souvenirs en compétition et vos plus grosse galères ?

GH: Malte, engadin et BackwaterMan (Ndlr, nage en au libre, Autriche) où nous partageons avec nos proches. Les plus grosses galères sont la Finale ÖtillÖ 2017 avec des conditions dantesques, le KV à Laffrey, une cote cassée en Espagne, un clou dans le pied à Utö 😅😬
RM: Mon plus beau souvenir reste notre victoire à Malte en 2019. Pour la plus grosse galère du duo, je dirai SWIMRUNMAN Lac de Laffrey en 2020 avec son kilomètre vertical.

G]📍SRF : Quelle type de relation en compétition votre binôme adopte t-il le plus souvent ?

GH: Bref, on se voit suffisamment en dehors pour échanger. 
RM: Nous nous parlons très peu en course. On sait déceler si l’autre est plus ou moins bien et dans quel moment il est bon ou non d’accélérer. 

H]📍SRF :  Par rapport aux suédois qui dominent depuis toujours les championnats du monde de Swimrun, pensez vous que l’écart et entrain de se réduire comme sur les coupes du monde ?

GH: Oui. Le swimrun se développe
RM: Les suédois restent très forts chez eux. Nous l’avons vu sur Utö où il était important d’être à l’aise sur le parcours (du fait de la rapidité de la course). La finale ÖtillÖ est une toute autre épreuve, mais l’étau se resserre comme sur coupe du monde.

Crédit photo : Akuna Matata

]📍SRF :  Quelle va être votre stratégie de course ?

GH: se faire plaisir le plus longtemps possible ☺️

J]📍SRF : Stockholm est une très belle ville, avez vous l’intention de rester un petit peu pour y faire du tourisme ?

GH: Non cela ne sera pas possible 
RM: Les congés ne sont malheureusement pas éternels…

K]📍SRF : Quels sont les partenaires qui vous soutiennent pour les championnats du monde ?

GH: tout est dessous ☺️🙏 sans eux notre pratique ne serait pas la même. Alors merci 🔝
RM: Notre club de Gravelines Triathlon, la marque HEAD pour le matériel ainsi que le magasin Swimrunland.fr, Decathlon Calais, Vision Plus Gravelines et depuis peu WCUP Nutrition. Côté préparation des entraînements, Guillaume est à la manœuvre via Start Training.

L]📍SRF : Il y a t-il une question que vous auriez voulu que je vous pose ?

GH: merci pour l’interview réalisée et ton intérêt.. 

Les Q indiscrètes:

👉Embrassades ou poignées de main polie à l’arrivée ?
Embrassades

👉Qui fait le pipi de la peur le 1er ?
La peur n’évite pas le danger ☺️ 

👉Qui gueule le 1er ?
Pas d’énervement en course, par contre à l’entraînement la tendance est plus du côté de Rémi.

👉Qui prie le 1er ?

👉Longe ou sans longe ?
En général sans longe, mais par précaution nous l’avons sur nous en course.

👉Le truc le plus fou que vous ayez fait en course ou à l’entrainement ?
GH: Pas réellement de folies mais satisfactions sur entrainement : grosses series cap sur bloc de 1000
RM: Bon bloc à pied en stage en Bretagne 

😉Merci 

Instagram : @guillaumeheneman @remi_mariette

crédit photo 📷 : Akunamatata / ÖtillÖ