Les filles, qui participent au Grand Prix de D2, ont été les premières en action. Au départ, Sara Guerrero, Annabel White et les locales Elsa Notebaert, Léa Richard et Pauline Courtois. Sur un format Duathlon, le fort courant de la Garonne rendant impossible la natation. Sur ce type de course, sans surprise, les Meldoises ont dominé la concurrence en plaçant trois filles aux trois premières places ! Derrière, les Rochelaises ont devancé les Liévinoises pour 3 places. L’Espagnole se classe 12ème, l’Australienne 13ème et Léa 19ème. Même si le changement de format a désavantagé nos représentantes, un troisième podium en trois étapes et une place de leader préservée restent absolument épatants. Avec 15 points d’avance sur le club classé 4ème, seule une forme de superstition (la peur du chat noir…) nous empêche de dire que Liévin a déjà acquis sa place en D1. Rendez-vous en Savoie le 31 août prochain pour finir le travail en beauté.
On apprenait un peu plus tard que les garçons disputeraient eux aussi un Duathlon. Pas forcément une mauvaise nouvelle cette fois, dans la mesure où la locomotive Raoul Shaw ne se sentait pas en mesure de rivaliser sur le troisième tiers du triptyque et où Brandon Copeland, Raphaël Montoya et David Castro sont rapides à pied (le dernier homme du jour étant Karl Shaw, le frère de Raoul). Tout ne fut pas parfait, à l’exemple d’une première course à pied ratée de l’Espagnol (mais il allait se rattraper dans la deuxième en réalisant le meilleur chrono) et de transitions très moyennes. Mais, en fin de compte, Liévin a brillé et obtenu son meilleur classement à ce jour : 2ème. Avec deux hommes dans le top 10 : Brandon Copeland 4ème et Raphaël Montoya 7ème, et David Castro 23ème. Et une double bonne opération à la clé : Liévin accède au podium provisoire général et s’est simultanément rapproché des Sables Vendée et détaché de Montpellier et Saint-Jean-de-Monts. Un bilan très positif donc. Il reste deux manches à disputer, la première ayant lieu à Quiberon le 7 septembre.
Bref, du côté de Liévin, on se prépare à vivre une fin de saison aussi exaltante qu’inédite.
Eric Cattiaux
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