Comme l’an dernier, 8 équipes seront engagées sur les Championnats de France des Clubs de Duathlon en D1 et D2. On ne soulignera jamais assez le niveau d’ensemble exceptionnel de notre Ligue (en duathlon comme en bike and run !).
La première manche, organisée par Cambrai Triathlon, a lieu ce dimanche à Paillencourt. Passons en revue ces équipes et leurs spécificités.
D1 masculine
Team Noyon Triathlon
Le club qui a connu la plus belle progression et le seul qui ait figuré sur la photo-souvenir de la compétition depuis le COT en 2014 : 8ème en 2016, 7ème en 2017, 3ème en 2018.
Sans faire appel à des stars, mais plutôt à des Français solides, ayant fait leurs preuves. Pour continuer dans la même veine, deux recrues, Adrien Latestère (Rouen) et Lucas Reboul (Gonfreville), viendront largement compenser l’arrêt de Raphaël Combat.
Les Oisiens parviendront-ils à conserver leur 3ème rang derrière les intouchables Metz et Gonfreville ?
Côte d’Opale Triathlon
6ème en 2016, 8ème en 2017, 11ème en 2018
Si, contrairement à Noyon, le COT a connu une pente descendante ces dernières années, la tendance pourrait repartir à la hausse avec un recrutement a priori intéressant : deux Belges, Pierre Balty (nouveau sur le Grand Prix de Duathlon, mais déjà expérimenté sur les Coupes d’Europe de Triathlon) et Yves D’Harveng, ainsi que les Nordistes Romain Hesschentier (Gravelines) et Lucas Miserole (Rouen).
L’idée ? Renforcer l’effectif avec des garçons qui pourront faire gagner quelques places en duathlon, mais aussi et surtout aider le club dans son objectif de monter en D2 en triathlon.
D1 féminine
Triathlon Club Montreuillois
Quelle progression fulgurante ! 1er en D2 en 2017, 5ème en 2018 au terme d’une première saison parmi l’élite régulière et aboutie, le club est devenu en très peu de temps le leader régional. Avec un effectif construit à partir de très bonnes spécialistes de la course à pied qui ont su élever leur niveau à vélo. Dans ce domaine, Julie Sylvain aura du renfort cette année avec l’arrivée de l’Amiénoise Mélanie Doutart, championne de France sur 10 km en 2017.
Avec un an d’expérience et ce renfort très intéressant, on s’attend à une confirmation.
Côte d’Opale Triathlon
3ème en 2016, 10ème en 2017, 6ème en 2018. Une base de 4 athlètes s’est clairement dégagée de cet effectif 100% local : Constance Minet, Aurore Swidurski, Lucie Lang, Marie-Charlotte Huysentruyt. Lucie a bien progressé, comme le prouvent ses deux titres de championne régionale consécutifs et ses places individuelles en Grand Prix.
Si ces filles sont épargnées par les blessures, l’effectif est taillé pour faire une saison similaire à la précédente.
Cambrai Triathlon
9ème en 2016, 6ème en 2017, 7ème en 2018. Cette 7ème place a un goût d’inachevé, car, sans une absence aux Herbiers, les Cambrésiennes n’auraient pas perdu leur rang de leader régional. La Hongroise Fanni Soos, qui avait bien lancé la saison 2018, n’est plus là. Elle sera remplacée par la Britannique Rebecca Tipping (Rouen) et la Belge Kim Nulens (Meaux). Aux côtés de Sophie Van Der Most, Emma Claisse et Kelly Decaluwé, l’effectif Cambrésien est le seul qui repose sur des athlètes non françaises.
Si la régularité est au rendez-vous, accéder au top 5 est envisageable.
Lys Calais Triathlon
4ème en D2 en 2016, 2ème en D2 en 2017, 8ème en 2018. Le club du Lys est un peu plus tendre. Mis à part Linda Ducrocq, de retour à la compétition fin 2018 (qui s’était classée 11ème aux Herbiers et 18ème à Paris), aucune fille ne semble en mesure d’accrocher un top 20. Et comme Linda sera absente en début de saison, il faudra, comme toujours, compter sur l’homogénéité et la bonne ambiance qui règne dans cette équipe pour essayer de clôturer cette deuxième saison au plus haut niveau dans le top 10.
D2 masculine
Gravelines Triathlon
5ème en 2016, 5ème en 2017, 5ème en 2018. Un exemple de régularité ! Mais pas sûr que les Gravelinois maintiennent ce niveau en 2019 en ayant perdu deux individualités comme Romain Hesschentier(COT) et Kevin Callebout (Meaux). L’effectif est étoffé, certes, mais assez hétéroclite, avec un mélange d’anciens (Guillaume Heneman), de seniors peu expérimentés (Paul et Barnabé Cocquet) et de jeunes qui doivent confirmer au niveau national (Rémi Mariette, Florent Lefebvre, Thomas Gillodts, Rayan Chachoua).
Lomme Natation Triathlon
11ème en 2016, 11ème en 2017, 13ème en 2018. On est habitué à voir les Lommois se faire peur en raison de résultats assez variables d’une étape à l’autre. Ils seraient donc bien inspirés de ne pas louper leur entame (15ème en 2017, 13ème en 2018), afin d’éviter de se mettre la pression. Mais que vaut l’effectif ? Des garçons capables de performer comme Jan Vervaet (7ème à Gravelines, 10ème à Evreux en 2016), Anthony Vasseur (1er à Parthenay, 6ème à Evreux en 2017) ou encore Julien Citerne (8ème aux Herbiers en 2018), il n’y en a plus aujourd’hui. A moins que le jeune (19 ans) Hollandais Alex Kling, venu tardivement au triathlon et recruté à l’intersaison, ne nous réserve une bonne surprise…
Eric Cattiaux